02 Juil 2015

Bienvenue !

Bonjour !

Ce blog a pour but de regrouper les différents articles et sujets traités par mes collègues éducateurs canins,  comportementalistes et vétérinaires .

Tous travaillent avec des méthodes  respectueuses des modes de fonctionnement du chien.

Vous trouverez au bas de chaque article la provenance de celui-ci : le lien, la source et le nom de l’auteur.

C’est avec plaisir que je partage avec vous ces informations et conseils concernant le monde canin ainsi que les vidéos et photos de nos cours collectifs et balades éducatives.
N’hésitez pas à me retrouver sur www.dogspirit.fr pour toute question relative à l’éducation de vos loulous.

Tatjana Cerabona, éducateur comportementaliste canin.

Make your Dog happy and enjoy the Spirit. Bienvenue chez Dog Spirit  !

06 Mai 2023

Utiliser le renforcement négatif de manière éthique ?

Dans les lois de l’apprentissage, si il est un des items du cadran de Skinner qu’on ne sait pas bien expliquer et surtout comment utiliser, c’est bien le renforcement négatif.
Pour comprendre ce qu’est le cadran de skinner je vous renvoie à cette vidéo :
 
Donc dans le renforcement négatif, on retire quelque chose pour augmenter la probabilité de survenue du comportement. On donne souvent l’exemple pour l’expliquer, de la tension sur la laisse qu’on va relâcher lorsque le chien se met au pied.
 
A priori on est donc bien au départ dans une action qui met le chien mal à l’aise et que l’on va soulager. Cela n’a pas l’air bien respectueux, on est d’accord.
 
Et pourtant, on va en fait pouvoir utiliser ce phénomène pour pouvoir progresser notamment dans les troubles liés à la peur (réactivité comprise ).
 
Tout est dans le dosage du stimulus déclencheur. Il ne doit pas mettre le chien dans un inconfort tel que le chien dépasse ses limites, puisque ce qu’on va rechercher c’est un comportement calme du chien en présence de ce déclencheur (un inconnu par exemple dans le cas d’une réactivité humains ), qui sera automatiquement suivi d’un retrait, d’un éloignement, de la possibilité de s’en aller = de mettre de la distance avec le stimulus.
 
On est donc bien là dans un renforcement négatif : stimulus malaisant apparaît (humain avance dans le champ de vision du chien )=> comportement calme (observe, ne s’éloigne pas …) => retrait du stimulus (humain s’éloigne du chien) => récompense fonctionnelle du comportement calme du chien = > augmentation du comportement calme => le stimulus apparaît à nouveau avec une possibilité de se rapprocher encore plus et ainsi de suite, jusqu’à pouvoir associer du renforcement positif à la situation = stimulus (humain inconnu ) associé à un comportement calme => renforcement avec une récompense telle que la nourriture .
 
Ce type de travail est utilisé avec les animaux sauvages en captivité, par exemple dans les zoos.
Cela peut être un peu complexe à comprendre lorsqu’on est néophyte, et c’est même par forcément bien compris dans le monde professionnel, mais il est intéressant de bien intégrer les mécanismes en jeu dans ce qu’on entreprend pour rééduquer un chien.
 
Egalement, cela permet de voir qu’on est bien loin du simple « je donne un bout de saucisse toutes les trois secondes  » que certains professionnels qui n’entendent rien aux sciences du comportement veulent laisser croire de l’éducation respectueuse.
 
De plus cela permet de comprendre qu’il n’y a aucune magie mais bien un travail de changement de la perception du cerveau face à un stimulus aversif et donc une émotion négative associée vers un stimulus qui devient associé à quelque chose de positif.
 
source CFCAC 2023, évolution canine.
je vous laisse également aller bien observer et lire cet article qui explique également en partie ce travail, notamment la dernière étape lorsqu’on associe le renforcement négatif au renforcement positif
 
Peut être une image de nycticèbe et texte
 
 
Excellent article rédigé par Cynonyx et à retrouver sur : 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 
 
03 Déc 2022

L’immersion ? Dites non !

Précision : Des particuliers m’écrivent pour me demander si ce que leur éducateur a fait avec leur chien, était de l’immersion. Je dois constater que oui, à chaque fois, le chien a été placé dans une situation qui a augmenté considérablement ses angoisses, jusqu’à ce qu’elles atteignent un niveau où il n’a plus eu d’autre choix que d’abandonner l’idée de se défendre ou de fuir. Je dois aussi constater que ces particuliers ne savent pas faire la différence entre immersion et désensibilisation.
Pour vous aider, il y a une manière très simple. Retenez que la désensibilisation progressive (la thérapie à employer) inclue obligatoirement la distance, le temps et la progression.
Si aucune distance n’est mise entre votre chien et le déclencheur, c’est de l’immersion.
Si les déclencheurs sont multipliés (pas de progression), c’est de l’immersion.
Si l’éducateur vous dit que cela ira vite (pas de temps), c’est de l’immersion.
Les notions indispensables qui doivent être présentes et qui peuvent vous aider à faire la différence sont LA DISTANCE, LE TEMPS et LA PROGRESSION. 

(suite…)

03 Déc 2022

Les erreurs à éviter lors d’une rencontre canine.

Lorsque je suis en promenade avec mes chiens, je croise bien évidemment d’autres toutous. J’ai la chance d’habiter une région peu peuplée et donc de ne croiser des chiens qu’en quantité limitée, la surpopulation des villes, tant humaine que canine, étant à mes yeux l’un des facteurs favorisant la réactivité de certains chiens. Quand c’est possible, je les laisse donc faire connaissance avec les chiens de passage. Mes chiens communiquent plutôt bien quand ils sont en liberté, donc les rencontres se déroulent presque toujours sans heurts. Je n’ai jamais eu de problème avec Farouk et Indy, quant à Sirius, il a une palette plutôt riche de signaux de communication et les rares fois où il « dégoupille », c’est parce qu’il se sent entravé (tension sur la laisse ou prise au collier par exemple, des situations qu’il faudrait que je travaille mais je vous l’avoue, en Charente, cela ne me pose pas vraiment de problème…), et cela ne reste que du bruit. (suite…)

03 Déc 2022

L’arrivée du chiot coté besoins comportementaux

 
Aucune description de photo disponible.
 
 
Ce petit être fragile aura minimum 8 semaines à son arrivée, pas qu’il soit autonome, mais la loi l’autorise à quitter sa mère à cet âge.
Pour autant, vous accueillez un être immature, dont la croissance physique et psychique est en plein boom . 
Les essentiels en presque bref.

(suite…)

14 Nov 2022

**** Changer nos idées sur le rappel****

Avant toute chose, je vais vous demander d’être en mode open et réflexif, si vous lisez pour ensuite faire des amalgames sur ce qui est écrit, ou oublier toutes les notions développées auparavant sur cette page, alors vous ne pouvez pas comprendre. Le but est d’avancer dans nos prises en charge, dans nos relations avec les chiens, pas de camper sur nos savoirs et ce qui nous a été enseigné. (suite…)