J’ai fait un premier article sur la hiérarchie chez le chien, mais j’aimerais revenir sur l’organisation sociale. La hiérarchie de dominance et de subordination linéaire (alpha -> groupe soumis -> oméga) est un type d’organisation sociale, mais ce n’est pas la seule organisation qui existe. On pourrait citer les grandes variétés d’organisation chez l’humain que l’on peut simplement observer d’une entreprise à l’autre comme à des échelles plus grandes par exemple d’une culture à l’autre. On pourrait également citer, pour ceux qui sont particulièrement touchés par l’argument du « c’est naturel », des organisations très diverses chez les animaux. Je pense par exemple à certaines espèces territoriales qui ne se croisent que pour l’accouplement, alors que d’autres vivent en permanence en groupe en élaborant des systèmes de castes, pendant que d’autres encore ont une organisation sociale tout à fait différente…De son côté, l’humain ne peut qu’observer cette immense variété et essayer de la décrire avec ses propres mots ce qui est et restera incomplet par bien des abords. Nous sommes limités par notre point de vue, nos connaissances de bases ainsi que nos moyens. Il n’y a qu’à voir le bond en avant que fait l’éthologie à l’heure actuelle grâce à la modification des moyens d’observations (caméra,…).

Dans la vidéo qui va suivre, je vais vous parler des connaissances actuelles sur l’organisation sociale du chien, mais il y a quelque chose de formidable derrière tout ça : on ne sait pas. Actuellement, on pose des hypothèses en restant prudent : il faudrait les étudier de plus près pour pouvoir les confirmer et même en les confirmant, on ne sera pour autant pas arrivé au bout des connaissances. Il y aura toujours de quoi fouiller et c’est peut-être d’autant plus vrai chez le chien qui est présent dans une variété de milieu si importante.

Bref : on ne sait pas trop. On commence à savoir comment il ne se comporte pas, mais comment ça marche exactement, c’est plus délicat. C’est un peu comme si nous étudions les arcs-en-ciel et que l’on était arrivé à la conclusion qu’il n’y a pas un gentil Leprechaun au pied du dit arc-en-ciel. On aurait émis l’hypothèse que l’humidité et le soleil sont requis, mais sans comprendre tout ce que cela implique ou encore le pourquoi des couleurs en questions. C’est déjà une joli avancée non ?
De son côté, l’humain ne peut qu’observer cette immense variété et essayer de la décrire avec ses propres mots ce qui est et restera incomplet par bien des abords. Nous sommes limités par notre point de vue, nos connaissances de bases ainsi que nos moyens. Il n’y a qu’à voir le bond en avant que fait l’éthologie à l’heure actuelle grâce à la modification des moyens d’observations (caméra,…).