Merci à Vanessa Fontaine de Pup’s Academy pour ce post très juste.
Je perçois souvent de l’agacement et de l’exigence face aux comportements des chiens, là où moi je ne vois que de l’inquiétude ou de la souffrance… alors aujourd’hui, je voulais vous partager cette réflexion face aux comportements de certains chiens où l’on conseille de travailler exclusivement sur le comportement sans prendre en compte une seconde l’émotion qui se trouve derrière.
– Focaliser sur la marche en laisse alors que le chien qui n’avance pas ou tire comme un fou est terrorisé par son environnement ne l’aidera pas à s’y sentir plus à l’aise.
– Focaliser sur rester au pied pour éviter de courir derrière les joggeurs parce qu’il en a peur ne l’aidera pas à mieux appréhender les prochains et comprendre qu’il ne risque rien.
– Espérer un rappel du tonnerre pour éviter les rencontres de chiens ne lui apprendra pas à aborder les rencontres inévitables avec confiance et assurance.
Ne pas prendre en compte l’émotion, ne pas l’aider à prendre confiance et à se sentir à l’aise avec ce qui provoque l’inquiétude (par étape) ne résoudra pas le problème de fond et ne fera que masquer temporairement le comportement qui pose problème.
Ce qui induit un comportement provient de la perception du chien face à son environnement. Si on l’aide à modifier cette perception, on change le comportement.
Comment?
Souvent, en lui proposant un environnement plus calme et peu stimulant, en lui donnant du temps, de la distance et de l’observation pour mieux appréhender le monde qui l’entoure.
Il n’y a pas toujours quelque chose de + à faire, mais plutôt quelque chose en moins. Retirer l’exigence, retirer le trop plein de stimulations, ralentir son rythme, son pas pour lui donner du temps.