Aider son chien à devenir plus indépendant.
L’indépendance c’est le fait que son chien fasse « sa petite vie » comme ça l’arrange et qu’il s’en réfère à lui-même pour ça. Il peut par exemple décider de passer de l’autre côté d’un fossé et chercher différentes solutions avant d’adopter celle qui l’arrange. Cette indépendance peut être vu comme un problème dans la relation que l’on désire avoir avec son chien, mais l’absence d’indépendance peut également être problématique, notamment pour la solitude.
Cependant être indépendant, cela ne veut pas dire que l’on ne développe pas de relations avec les autres. Pour rendre son chien plus indépendant, on ne va pas venir modifier la qualité du lien que nous entretenons avec lui. On va simplement lui offrir la compétence de se gérer un peu mieux par lui-même. Alors bien-sûr, il va très vite y avoir des soucis parce que l’indépendance, ça ne se commande pas, ça ne s’exige pas, ça ne s’impose pas. Vous pouvez laisser votre chien seul, il ne deviendra pas forcément indépendant pour autant. Vous pouvez l’isoler complètement, il va peut-être horriblement stresser, sans réussir à prendre des décisions pour lui-même. Et même pour récompenser l’indépendance, ça ne va pas être si évident que ça…
L’un des conseils qui revient beaucoup, c’est d’ignorer le chien, mais lorsque le chien réclame de l’attention, très paradoxalement, il est en train de faire preuve d’indépendance. Il sait ce qu’il veut. Il sait comment l’obtenir. Il va tout faire pour. Ce n’est pas en refusant de céder, de vous occuper de lui que vous le rendrez plus indépendant.
Alors que faire ?
Je vous propose une série d’exercice.
- accepter les preuves d’indépendances
- souffler / ne pas intervenir pour offrir l’indépendance
- redonner des choix
- l’observation pour un enrichissement précis
- la boite au trésor ou d’autres enrichissements
1/ accepter les preuves d’indépendances
C’est un premier point un peu étrange, mais le plus souvent l’humain aime que le chien le regarde, face preuve d’attention envers lui, soit capable de s’arrêter à n’importe quel moment pour s’occuper de lui, … Il y a des tonnes d’exercices qui permettent de travailler dans ce sens-là (suivi naturel, rappel, focus, apprentissage de son nom, …). Lorsque le chien fait preuve d’indépendance, lorsqu’il décide pour lui-même et par lui-même, il peut être vu comme désobéissant, têtu, pénible, … les qualificatifs ne manquent pas.
Ainsi avant même de commencer à envisager de travailler l’indépendance, il faut accepter l’idée qu’elle apparaisse et décider de comment y réagir.
Prenons un cas concret : votre chien ralentit, il ne veut pas rentrer à la maison à la fin de la balade. Qu’en pensez-vous ? Il est entrain de faire preuve d’indépendance ! Il est entrain de s’exprimer, de choisir pour lui-même.
Prenons un autre cas concret : vous vous promenez avec votre chien en liberté, il décide de partir à travers les bois, hors de vu. Qu’en pensez-vous ? Il est à nouveau en train de faire preuve d’indépendance.
Prenons un troisième cas : votre chien décide de se coucher en plein milieu du passage, parce que le carrelage est plus frais à cet endroit-là. Qu’en pensez-vous ? C’est une décision si petite…
La majorité du temps, ce type de comportement est mal vu. Ce n’est pas ce que nous attendons d’un chien et pourtant, si nous voulons travailler l’indépendance, il va falloir accepter l’idée que le chien peut parfois décider. Il va falloir accepter que ce n’est pas un être immature, incapable de prise de décision ou incapable de prendre les bonnes décisions. Il y a tout un discours rappelant que le chien est un animal néoténique, c’est-à-dire une espèce qui présente des caractéristiques juvéniles mais ça n’en fait pas moins des adultes viables et même le plus petit des chiots peut prendre de bonnes décisions pour lui-même.
Alors bien-sûr, vous ne pouvez pas tout accepter car le monde regorge de dangers purement humains (voitures, poisons, vols, …) et de notions impossibles à comprendre pour le chien (propriété, …), mais nous pouvons offrir un véritable espace de liberté et bien des choses que nous imposons n’ont rien à voir avec la sécurité et bien plus à avoir avec l’égo. Vous le connaissez ce fameux « c’est moi qui décide » avec cette impression que quand même, on ne va pas laisser un vulgaire chien nous marcher sur les pieds ! La règle est souvent arbitraire et sans grand sens, mais on y tient… et c’est justement avec ces règles là que nous avons la possibilité de faire les choses autrement !
2/ souffler / ne pas intervenir pour offrir l’indépendance
Comme nous venons de le voir, il va falloir un certain lâcher prise. Ça implique qu’avant d’intervenir parce que le chien n’est s’est pas couché là où vous le vouliez, parce qu’il n’a pas manger à l’instant où vous avez posé la gamelle, parce qu’il a montré qu’il n’avait pas envie d’aller balader, parce qu’il a creusé dans votre joli jardin, parce qu’il a aboyé, … il va falloir souffler, repousser la première impression qui vous dit peut-être « c’est pas ça que je veux d’un chien ! » et prendre le temps de vous poser des questions tel que :
– Est-ce que ce comportement présente un danger immédiat ou un véritable danger sur le long terme ?
Si votre chien ne mange pas en quinze minutes, mais qu’il finit sa portion tous les jours, il n’y a aucun danger. Il heurte peut-être vos convictions ou vos croyances (hiérarchie entre l’humain et le chien), vous allez peut-être galérer pour savoir quand lui proposer du sport (risque de retournement d’estomac), mais en soit, son comportement n’est pas dangereux.
Si votre chien décide qu’il a vraiment envie de faire la grasse-matinée et tant pis pour la balade, il n’y a aucun danger. A nouveau, nous pouvons nous faire intrusif, pensez aux risques liés au fait de se retenir très longtemps, mais si c’est réellement ça notre souci ou notre sujet d’inquiétude, l’installation d’une trappe pour donner sur le jardin ou l’installation de toilettes pour chien au sein de la maison devrait être notre priorité, car balade du matin ou pas, nous apprenons à nos chiens à se retenir sur de longues périodes ! C’est peut-être cet apprentissage de la propreté qui est à remettre en cause si l’objectif est réellement de préserver les reins de son chien, mais nous préfèrerons souvent remettre en cause la volonté du chien à ne pas sortir à ce moment précis. C’est plus facile.
Et puis bien-sûr, il y a ce qui peut causer un réel désagrément sur le moyen ou le long terme. C’est le cas par exemple des aboiements qui sont sources de bien des conflits de voisinages. Je ne vous propose donc pas de tout accepter, seulement de prendre le temps et le recul nécessaire pour vous poser la question : quel est le problème ? Et est-ce que ce problème en est réellement un au fond ?
Cette simple phase de réflexion, qui n’est bien-sûr pas à appliquer aux situations d’urgences, va vous permettre de souffler et d’accepter, parfois, que le chien décide et soit indépendant.
Ensuite, l’indépendance n’est pas forcément une évidence. Prendre ses propres décisions lorsque l’on a l’habitude de se reposer sur les autres, ce n’est pas facile. Ainsi, plein de chiens se retrouvent à observer désespérément leurs humains en attendant qu’ils leur disent quoi faire. Au moindre doute, il se tourne vers les humains pour attendre les indications et ne pas en recevoir peut-être stressant.
Dans ce genre de cas de figure, il va falloir apprendre à ne pas toujours aider son chien, à le laisser parfois chercher un peu la solution sans pour autant le laisser dans la panade éternellement. Disons qu’au lieu d’intervenir au bout de deux secondes, on pourrait décider d’intervenir au bout de trois ou quatre secondes. C’est un changement pratiquement invisible, mais il offre un tout petit peu plus de chance aux décisions indépendantes d’apparaître et lorsqu’elles apparaissent, laissons le chien continuer si c’est possible !
3/ redonner des choix
Nous avons vu dans les précédents points qu’il n’était pas forcément évident d’accepter ou de ne pas intervenir lorsque le chien ose être indépendant, mais si nous voulons aller plus loin et commencer un véritable travail sur l’indépendance, il va falloir redonner des choix au chien.
On parle beaucoup du test de consentement à la caresse et c’est une excellente chose. Ce test permet de demander à un chien s’il apprécie le contact ou pas. Ce n’est donc plus l’humain qui annonce : « mon chien adore les câlins », mais le chien qui peut dire à tout instant : « non merci » ou « ok, pourquoi pas ! » voire même parfois « oh oui, trop bien ! ». Nous pouvons donc proposer ce test à tous les chiens, qu’ils aiment habituellement les caresses ou pas.
Mais nous pouvons également demander à un jeune chiot : « veux-tu être porté ? ». Voici un exemple de protocole que j’ai mis en place avec une petite de quatre semaines :
- je claque légèrement dans mes mains (en prenant garde à ne pas lui faire peur)
- j’écarte les mains près d’elle
Si : elle s’approche, je la porte
Si : elle reste immobile, elle recule ou fait simplement autre chose que s’approcher, je ne la porte pas
L’apprentissage se fait à force de répétition. Le chien apprend les conditions pour obtenir le porté et les conditions pour ne pas l’avoir ! C’est extrêmement plaisant lorsque le chiot vous dit « ouiiii » et saute dans vos mains pour être porté. C’est beaucoup moins agréable lorsqu’il dit « non merci » et qu’il n’a pas envie de cette interaction. Cependant, est-ce que ce n’est pas plus agréable de pouvoir demander et de savoir que l’on est deux à décider de cette interaction (moi qui propose et elle qui accepte) ?
Lorsque l’on redonne du choix à son chien, on s’expose au fait qu’il puisse dire « non », mais c’est tout l’enjeu de l’indépendance. Au lieu de laisser le chien subir en pensant qu’il apprécie, au lieu de décider perpétuellement pour lui, on peut mettre en place ces exercices qui vont venir interroger le chien. Ça va nous demander deux choses. Il va falloir concevoir notre question et trouver un moyen de se comprendre l’un l’autre concernant la réponse.
Généralement ça se compose comme ceci : le « oui » est indiqué par une action précise qui permet de poursuivre l’activité (s’approcher des mains pour être soulevé, se coller contre les mains pour être caressé, …) et le « non » est indiqué par tout le reste. Il n’y a donc qu’une seule manière d’accepter, mais ce code doit être appris à force de répétition et il faut donc une chance que le chien le fasse de lui-même pour poursuivre l’activité. Par exemple si vous décidez que « oui, je veux manger » s’indique en aboyant 2 fois uniquement, c’est mal parti…
Ce genre de test de consentement peuvent être appliqué à de très nombreuses actions et c’est par là que se dirige tout une partie du medical training qui prépare les chiens à des manipulations ou encore à des outils vétérinaires. Ce n’est pas pour rien mais parce que très paradoxalement, on obtient beaucoup plus d’un animal consentant qu’en forçant l’animal.
Alors bien-sûr, offrir des choix, c’est également offrir la possibilité de se tromper. Le chien peut choisir une mauvaise option, il peut choisir de faire un truc qui ne vous arrange pas, … Vous pouvez vouloir déplacer un chiot sur une table pour lui apprendre que c’est cool la table quand même dans le cadre de préparation au medical training ou de préparation au toilettage par exemple et le chiot peut répondre « nan, j’ai pas envie d’être porté » et tant pis : on ne le porte pas, parce qu’offrir un choix, c’est également accepter la possibilité du refus.
Je parle beaucoup de chiot volontairement parce qu’un jeune chiot à qui on offre des choix, petit à petit, il va prendre cet espace de liberté, il va s’affirmer, il va apprendre à faire ses propres choix, il va devenir plus indépendant, plus autonome. Mais avec un chien adulte à qui on a patiemment appris durant des années parfois qu’il n’avait pas le moindre choix ? Ce chien qui dès qu’il a le moindre souci se tourne vers vous ou abandonne ? Ce chien qui ne cherche même plus comment passer de l’autre côté du fossé parce que l’humain lui a appris à rester sagement à côté de lui sur les chemins ? Ce chien qui suit son humain sans jamais montrer le moindre signe de curiosité ? Ce chien-là, si on lui redonne des choix, il risque de ne pas répondre. Et c’est justement pour lui que les tests de consentements avec un seul et unique « oui » devrait être intégrés petit à petit, c’est avec lui qu’il faudrait redonner des espaces de choix tranquillement, c’est avec lui qu’il faudrait prendre du temps… L’indépendance, ça ne se construit pas en quelques heures. Ce n’est pas un apprentissage qui demande un clicker et quatre séances de shaping. Ce n’est pas un comportement précis. C’est une compétence qui se développe et s’affine avec le temps.
4/ l’observation pour un enrichissement précis
L’enrichissement de l’environnement est une chose importante à concevoir. Imaginez que vous soyez dans une pièce vide avec un autre humain. Vous allez sans doute discuter, chercher son attention, inventer des jeux à faire ensemble pour passer le temps, etc, etc, etc. La totalité de votre attention se focalisera sur cet autre humain puisqu’il n’y a que lui.
Maintenant envisageons que dans cette pièce il y ait votre occupation favorite et l’occupation favorite de cet autre humain. L’un va peut-être se retrouver à faire un loisir créatif pendant que l’autre pourrait jouer à la console. En mettant l’équipement nécessaire ou en le retirant on favorise ou on défavorise les interactions.
Quand on essaie de rendre un chien plus indépendant, quand on essaie de faire en sorte qu’il n’ait pas juste envie de nous suivre à la trace de partout comme si nous étions le seul et unique point d’intérêt, il est intéressant de repenser l’enrichissement de son environnement. On pourrait également expliquer cela à travers les conflits de motivations. Si vous voulez être le centre du monde pour réussir un rappel par exemple, vous pouvez vous rendre très intéressant. Si au contraire, vous voulez favoriser l’indépendance du chien et le fait qu’il s’éloigne de vous, il va falloir rendre l’environnement beaucoup plus attrayant.
La première manière d’envisager les choses, ça pourrait être d’observer son chien dans son quotidien. Même s’il vous suit énormément et qu’il est tout le temps en demande, il y a toujours des petits moments où il fait sa vie. C’est ce moment fugace où il décide d’aller boire, c’est ce moment où il fait un choix entre le canapé et le panier pour aller piquer une sieste… Vous pouvez noter la totalité de ces petits choses et en faire une liste. Une fois cette liste faite, parfois remplie de comportements minuscules et anecdotiques, on va pouvoir chercher des pistes qui pourraient favoriser cette activité.
Je vous met un exemple :
Activité 1 : jouer seule, elle prend un jouet, le déplace, le secoue, le mord, le mâche, … Elle le pose sur les barreaux des chaises en équilibre puis le lâche pour le faire tomber, le ramasse, repart comme une folle avec.
- Piste pour favoriser 1 : augmenter le nombre de jouets accessibles
- Piste pour favoriser 2 : faire un coffre à jouet avec un roulement de jouets
- Piste pour favoriser 3 : augmenter le nombre de jouets qui rebondissent, qui roulent, … pour que lors de la mise en équilibre elle ait un bon résultat
note : ce comportement me convient pour cette chienne parce qu’elle est très calme et qu’elle est capable d’un bon yoyo-émotionnel (monter fort, redescendre vite dans l’excitation). Il me conviendrait moins pour d’autres chiens !
Activité 2 : Se mettre dans des lieux confortables au moment T -> le canapé, le carrelage (zone avec un toit), …
- Piste pour favoriser 1 : installer différentes qualités de couchage
- Piste pour favoriser 2 : installer des dodos couverts pour avoir un confort important ET un toit
- Piste pour favoriser 3 : installer un dodo en hauteur ?
Activité 3 : Observer, explorer l’environnement
- Piste pour favoriser 1 : lui ouvrir l’accès à une fenêtre
- Piste pour favoriser 2 : mettre des nouveautés régulièrement dans la pièce
- Piste pour favoriser 3 : installer des jeux de recherches au sein de la maison
Attention, comme je vous ai mis des exemples, vous pourriez être juste tenté de vous en inspirer mais pour que cet exercice ait un véritable sens, il faut réellement prendre le temps de le faire dans le bon ordre.
Donc nous avons d’abord notre première étape qui est l’observation et le fait de noter les activités que vous observez réellement avec votre chien. Puis la seconde étape où vous allez imaginer des solutions qui répondent au même but, qui conviennent à votre chien et qui vous conviennent.
Cela nous amène à remplir ce type de grille :
Activité 1 :
- Piste pour favoriser 1 :
- Piste pour favoriser 2 :
- Piste pour favoriser 3 :
Activité 2 :
- Piste pour favoriser 1 :
- Piste pour favoriser 2 :
- Piste pour favoriser 3 :
Activité 3 :
- Piste pour favoriser 1 :
- Piste pour favoriser 2 :
- Piste pour favoriser 3 :
Cet exercice propose de ne pas chercher à rendre le chien indépendant en lui proposant tout et n’importe quoi mais à utiliser l’indépendance déjà présente afin de l’augmenter. C’est un exercice qui va également vous amener à mieux connaître vos chiens et leurs goûts au lieu de supposer leurs préférences.
5/ la boite au trésor ou d’autres enrichissements
Enfin, comme présenté dans un autre article, nous pouvons favoriser l’indépendance à travers l’environnement en proposant des choses attirantes, à faire seul, sans aide. Dans l’article précédent, j’ai proposé de mettre les choses motivantes hors de la vue de l’humain afin d’apprendre au chien à s’éloigner et à apprécier cette solitude qu’il maitrise complètement. Mais si nous voulons uniquement travailler sur l’indépendance, nous pouvons commencer à vue ce qui peut aider à décoincer des chiens qui vont particulièrement chercher l’aide ou le soutien de l’humain.
On va donc disposer des choses intéressantes pour le chien (panier, tapis, point de vue, gamelle, gamelle d’eau, … mais aussi tapis de fouille, nourriture, jouets distributeurs, …) à différents endroits et on va le laisser gérer comme il l’entends. C’est à travers notre conception de l’environnement que nous allons favoriser son indépendance parce qu’il aura de quoi s’occuper, il pourra accéder à des choses intéressantes de lui-même, il pourra choisir ses activités, …
Cependant, l’enrichissement perd peu à peu de sa valeur. Imaginez que vous soyez dans une pièce vide. Je vous apporte un livre. C’est un enrichissement important… mais si on en reste là, au bout d’un moment, vous connaissez ce livre par cœur et il n’a plus la moindre valeur. Ces enrichissements doivent donc être réinventés régulièrement. La conception et l’amélioration de son environnement est une activité régulière à mettre en place et c’est sans doute la plus grosse difficulté que l’on peut trouver au sein de l’enrichissement.
Nous arrivons à la fin de cet article et vous avez peut-être remarqué que ce que je propose c’est de laisser l’apprentissage se faire, de lui-même, grâce à notre gestion de l’environnement. Les chiens apprennent en permanence que nous le voulions ou pas…
Article rédigé par Céline de Hund.fr, à retrouver sur :