Il y a plusieurs choses importantes à prendre en compte quand on s’engage dans l’éducation d’un chiot :

• Beaucoup de ses comportements qui nous gênent sont pourtant, à la base, naturels, ce sont ceux de son espèce (mordiller, aboyer, creuser,…). Ce qu’on peut faire, si nécessaire, c’est rediriger un comportement que nous jugeons inadapté vers une cible plus « socialement acceptable ». Mais celle qu’on propose, pour être retenue, devra toujours, elle aussi, satisfaire les besoins naturels du chiot.

• D’une manière générale, tout comportement qui lui procurera le bénéfice ou le plaisir attendu sera privilégié, et sera dès lors retenu comme étant, pour lui, parfaitement adapté. Il sera donc répété.

• Le comportement que nous souhaitons favoriser ne pourra être adopté qu’à la condition qu’il permette l’obtention d’un bénéfice au moins équivalent à celui qu’il est destiné à remplacer.

• La répétition renforçant les apprentissages, plus le chiot aura l’occasion de présenter le même comportement, plus les circuits neuronaux correspondants se renforceront, plus celui-ci va s’ancrer (y compris s’il est inadapté).

• Pour pallier le risque des apprentissages indésirés, il est beaucoup plus simple et confortable de penser les choses en amont pour empêcher les « bêtises » de se produire, que d’apprendre au chiot à « ne pas faire » ce qui est visiblement trop tentant pour lui. C’est en cela que la gestion de l’environnement est importante. C’est juste du bon sens, en fait : si je ne veux pas que mon gamin se gave de sucreries, j’évite de laisser trainer des bonbons dont je sais qu’ils lui feront envie…

• La production du comportement que nous attendons (ou la redirection d’un comportement inadapté) ne pourra se faire qu’en terme d’apprentissage.

• Cet apprentissage ne sera possible qu’au sein d’une relation solide alliant confiance, cohérence, sécurité, communication.

• Or on est bien conscient que l’existence d’un chien dans un univers d’humain va lui imposer des règles qui lui sont étrangères, donc des contraintes et des frustrations incontournables. C’est pourquoi il est important que nous nous attachions à satisfaire au maximum les besoins du chiot, pour lui garantir, malgré tout, la vie la plus équilibrante possible.

Rédigé par Sylvie Parlons Chien à retrouver sur :  https://www.facebook.com/profile.php?id=100070588812662