STOP aux animaleries !
Combien de fois faudra-t-il le répéter ? Une animalerie n’est pas un environnement propice à l’épanouissement des animaux !
– On ne devrait pas cautionner la vente d’êtres vivants, emprisonnés derrière des vitrines en négligeant leurs besoins vitaux.
– On n’achète pas un animal sur un coup de tête ou un coup de foudre !
– L’acquisition d’un chiot est un acte réfléchi, on se renseigne sur l’élevage, sur les spécificités de la race, sur le temps à investir pour son chien, sur les coûts qu’occasionnent la nourriture, les soins, les vaccinations, la pension, etc ….!
Mais surtout, il faut bien comprendre qu’il n’y a pas de bon d’échange, on est responsable de son choix et on doit assumer pendant 10 à 15 ans son achat spontané !!!!!!
Leclerc ouvre ce mercredi une animalerie de 800 m2 à Olivet
Emmanuel Fimbry est le directeur du magasin, où il est à la tête d’une équipe de six personnes. – Machicoane Chantal
Deux constats et une opportunité ont conduit à l’ouverture, ce matin, de l’animalerie E.Leclerc, à l’entrée de la zone commerciale d’Olivet-La Source.
Le premier constat ? Il renvoie aux 4 milliards d’euros que les Français consacreraient chaque année à leurs chiens, chats, canaris ou poissons rouges. « On se rend compte qu’autant, malheureusement, ils font très attention à leurs dépenses quotidiennes, autant les gens comptent moins, ou même pas, pour des animaux de compagnie. » Jean-Pierre Gontier est bien placé pour s’en rendre compte : dans son magasin de Fleury-les-Aubrais, où bricolage, jardinage et animalerie se partagent l’espace, « la moitié des 300 chiens qui sont vendus chaque année le sont à crédit ». Et la proportion est plus grande encore pour les perroquets, qui coûtent pourtant… 1.500 euros pièce.
8.500 produitsL’autre constat est qu’« aujourd’hui, il n’existe en France aucune chaîne d’animalerie à dimension nationale ». Le P.-D.G des hypermarchés E.Leclerc de Fleury et d’Olivet a donc phosphoré, avec d’autres, sur ce marché à investir. « Peut-être qu’on se trompe, mais nous pensons que si ça marche, ça donnera des idées à d’autres… » Comme ont essaimé les drives qu’il a contribué à lancer.
Le magasin d’Olivet est le troisième à ouvrir sous l’enseigne E.Leclerc, après ceux de Troyes et d’Anet. L’entrepôt abandonné par Dia, aux premiers mètres de la zone, est comme l’arche de Noé, les vitres ou les aquariums en plus. « On a des chiots, des chatons, des oiseaux, des rongeurs, des insectes, des poissons exotiques et d’eau froide, des oiseaux de basse-cour, des perroquets », répertorie, comme dans un inventaire de pré vert, Emmanuel Fimbry, le responsable de l’animalerie. « Plus des reptiles et des plantes aquatiques… » De la nourriture spécifique aussi, des cages, des niches. « Soit entre 8.500 et 9.000 références produits », précise Bertrand Bouchez, membre de la direction. « Sans fanfaronner, on sera à terme l’une des animaleries les plus complètes de France. »
Sept personnes embauchéesEn plus du directeur, six personnes ont été embauchées. « On aimerait à terme une équipe de dix personnes », vise Bertrand Bouchez. Un vétérinaire agréé effectue un contrôle toutes les semaines. « Et une mini-clinique a été installée à l’arrière », indique encore Jean-Pierre Gontier. « C’est obligatoire. »
Emmanuel Fimbry s’attend à accueillir un public bigarré. « Aussi bien des familles avec des enfants que des jeunes couples ou des retraités… Il n’y a pas un profil particulier. » Mais une seule et même passion. Il y en aurait 63 millions d’animaux de compagnie dans l’Hexagone. Quasiment autant que de Français.
Pascal Bourgeais
pascal.bourgeais@centrefrance.com