A qui n’a-t-on jamais expliqué qu’avec un chien, il fallait être le chef de meute, le dominant ?
Et oui, pendant longtemps, on a considéré que la relation Homme-chien devait être basée sur un modèle dominant-dominé. L’Homme devait donc prendre l’ascendant sur son chien, qui risquait de revendiquer cette place de chef de meute sinon. Avec cette vision hiérarchique, les maîtres ont souvent multiplié les interactions négatives avec leur compagnon. Puisque la pression sociale était si forte, tout maître se devait de faire obéir son chien, coûte que coûte. Et si des corrections plus ou moins violentes étaient nécessaires, alors elles étaient justes. La société a aussi intégré certaines règles qui paraissent évidentes à tous: un chien doit manger après son maître, passer les portes après lui, ne pas monter sur le canapé ou le lit, ou encore ne jamais avoir l’initiative des interactions (caresses, jeu…).