Je pense que bien choisir les copains de jeux est essentiel à la bonne sociabilisation de son chien. La qualité des rencontres prévaut à la quantité car il est parfois difficile de contrôler la situation si petit Lou se fait bousculer de toute part. Privilégiez les petits groupes avec des chiens bien dans leurs coussinets, l’expérience sera agréable et l’apprentissage positif !
I’m going to do it….Yup…and here it goes…….. I’m going to tell the world that I think their favorite place to bring their dog, is THE single WORST place to bring their dog. Obviously winning fans through telling people what they want to hear is not who I am. Telling you all what you NEED to hear is what I do, because it’s really all about saving dogs, not saving peoples feelings. (suite…)
Un chien confronté à une émotion perturbante n’a qu’une idée : mettre de la distance entre lui même et ce qui provoque cette émotion. Pour placer des mots humains sur cette émotion on peut parler de toute la gamme : surprise ou appréhension, ou crainte, ou peur, ou angoisse, provoquée par quelque chose (le « Truc qui Fait Peur ») que le chien perçoit (voit, entend, sent)
Pour mettre de la distance, c’est soit fuir, soit faire fuir (avec en cas de conflit interne sur l’option, la possibilité de se geler, de s’immobiliser)
Quand le chien fuit, on dit qu’il est peureux,
quand il fait fuir, on dit qu’il est agressif !
Tout ca sans jamais penser une seule seconde qu’il ne fait qu’obéir aux règles élémentaires de survie, sans aucun sentiment.
Les zones
Tout est une question d’individu, et de distance.
Pour chaque « Truc Qui Fait Peur », il y a une distance au delà de laquelle Youki n’aura même pas calculé le « Truc Qui Fait Peur ». C’est la zone verte, la zone de confort.
Puis une distance où Youki a vu, mais où il est encore capable d’utiliser son cerveau pour autre chose que la question de survie « Fuir ou Faire fuir ? », c’est la zone orange, la zone d’attention. Dans cette zone, son cerveau est capable d’analyser la situation, d’observer et de mémoriser.
Enfin, la zone rouge, c’est la zone d’alarme, une fois franchie cette limite, Youki n’a plus rien d’autre dans la tête, il est sourd à tout. La chimie de son cerveau est totalement modifiée avec une conséquence malheureuse : chaque passage en zone rouge fait grandir la zone rouge pour la prochaine rencontre avec le » Truc qui Fait Peur « , le même ou quelque chose qui y ressemble.
Evidemment, il faut bien voir que les zones ne sont pas limitées nettement, ca passe progressivement du orange clair au rouge foncé !
… et que deux « Trucs Qui Font Peur » s’additionnent
… et que le chien peut lui même « transporter » son propre « Truc Qui Fait Peur » (s’il a mal quelque part, s’il se sent en état de faiblesse etc.) qui va encore venir s’ajouter.
Pour illustrer, voici trois cas de croisement avec « le Truc Qui Fait Peur » :
Ici, le chien n’a rien vu !
Ici, le chien a montré des signes, mais il a pu rester sous contrôle, en mobilisant son attention.
Il a appris à gérer.
Cas impossible, si le chien n’a pas bougé, c’est au prix d’un total désarroi intérieur. Mais dans 99% des cas, ça a du être sportif, le chien était debout en bout de laisse, soit pour s’éloigner de, soit pour foncer vers, le « Truc ».
L’éducation par le contournement :
Avec tout ce qui précède, on voit que le seul moyen de faire progressivement réduire la zone rouge est de ne jamais contraindre le chien à y entrer, mais de lui laisser la possibilité d’analyser, de gérer, en restant a la frontière de la zone orange.
Maintenant, à chacun d’observer son chien pour déterminer les signes qui montrent qu’on entre dans cette zone orange.
Mon chien aime sauter sur les gens et les chiens qui passent. Il est sympathique mais souvent les chiens et les gens n’apprécient pas. Une fois il est même devenu “fou” après un jogger. Ça va si nous pouvons obtenir 10 mètres de séparation mais parfois nous ne pouvons pas.
Que devrions-nous faire?(suite…)
Le stress est un état où le corps et l’esprit fonctionnent ensemble. C’est une adaptation du corps à une situation analysée par l’esprit. La réaction de stress peut être définie comme la réponse physiologique, comportementale et psychologique à une contestation de l’état optimal de bien être d’un individu face à un changement.
Les choses prévisibles permettent à l’animal de préparer sa réponse en vue d’y faire face. L’incertitude est l’ennemie du stress. C’est pour cette raison que l’on retrouve un stress important dans les situations comme les feux d’artifices, les orages, les pétards, les difficultés à rester seul et les phobies aux bruits, les sorties en ville, etc…